IMAGES CONTACTS,
ARCHIVES TACTILES
Dans le cadre de la thématique proposée par LE BAL “IMAGE / GESTE”, je souhaitais proposer un atelier autour du toucher, dans un rapport direct à la photographie et à la mémoire. Le toucher comme geste qui révèle l’image. Le contact, la chaleur dégagée par le corps est la réaction chimique qui la dévoile. Implication directe, rapport intime à la photographie.
A l’EMPRO de Bourg la reine, on réalise avec les jeunes dans un premier temps une enquête autour de leur bibliothèque d’images, celles qui, prises quotidiennement, les accompagnent et documentent leurs vies. Quels moments, lieux, personnes sont visibles ? Quel est le rôle de ces
images ? Pourquoi les partager ou les garder pour soi ? Comment ou à quel moment une image devient-elle une archive ? De quelle archive se fait-elle le support ?
Dans un second temps, une fois les tirages réalisés, la peinture thermosensible devient alors notre outil pour recouvrir les images, de la même façon que le temps recouvre nos souvenirs. La peinture est noire, l’image disparaît petit à petit sous la peinture au fur et à mesure des couches, et en attendant un contact, un toucher, qui rendra visible de façon partielle, une image de la vie des jeunes à l’EMPRO.
ARCHIVES TACTILES
Dans le cadre de la thématique proposée par LE BAL “IMAGE / GESTE”, je souhaitais proposer un atelier autour du toucher, dans un rapport direct à la photographie et à la mémoire. Le toucher comme geste qui révèle l’image. Le contact, la chaleur dégagée par le corps est la réaction chimique qui la dévoile. Implication directe, rapport intime à la photographie.
A l’EMPRO de Bourg la reine, on réalise avec les jeunes dans un premier temps une enquête autour de leur bibliothèque d’images, celles qui, prises quotidiennement, les accompagnent et documentent leurs vies. Quels moments, lieux, personnes sont visibles ? Quel est le rôle de ces
images ? Pourquoi les partager ou les garder pour soi ? Comment ou à quel moment une image devient-elle une archive ? De quelle archive se fait-elle le support ?
Dans un second temps, une fois les tirages réalisés, la peinture thermosensible devient alors notre outil pour recouvrir les images, de la même façon que le temps recouvre nos souvenirs. La peinture est noire, l’image disparaît petit à petit sous la peinture au fur et à mesure des couches, et en attendant un contact, un toucher, qui rendra visible de façon partielle, une image de la vie des jeunes à l’EMPRO.